Raport de stage Institut Egyptien ( suite)

L’organigramme :

Analyse d’une journée de travail auprès des usagers :

Durant les vacances scolaires, du 27 janvier au 13 février. L’institut Egyptien devait être fermé. Mais nous avons effectué avec les enfants qui le désiraient des activités chaque jour pendant toutes les vacances dans l’enceinte de l’école.

Nous avons pu effectuer avec eux diverses activités comme : des cours de français, de dessin, de sport (foot, balle au prisonnier, le béret, bassette), danse, chant, ainsi que divers petit jeux (dessiner c’est gagner, mimes …)

Les enfants n’étaient pas obligés de venir tous les jours, le groupe était donc plus ou moins nombreux en fonction des jours de la semaine.

Voici un exemple d’une journée :

Arrivée des enfants entre 9h et 10h : jeux libres avec ballon, ouverture des classes pour ceux et celles qui souhaitent dessiner.

A 10h : Sport pour ceux qui le désirent, danse pour les autres.

11h 30 : Récréation.

12h : mimes ou dessiner c’est gagner.

Entre 12h30 et 13h chant pour tout le monde, c’est le départ des enfants.

Nous avons été quelque peu perturbés au début car le groupe d’enfants était très différent d’un jour à l’autre, (le lundi 60 enfants, le mercredi 30). Nous ne pouvions donc pas préparer parfaitement les activités ne sachant pas combien d’enfants nous aurions.

L’ambiance était décontractée, les enfants très heureux de leurs journées. Ils ont beaucoup aimé la danse, la musique et les chansons.

Pour le dernier jour, nous avons fait une sortie à la plage ou chaque enfant pouvait jouer librement. Ils étaient très heureux.

La journée d’un usager :

A l’école les enfants on un emploi du temps. Cet emploi du temps change tous les jours. Exemple d’une journée pour une élève de 6ème année en école primaire :

Anglais, Arabe, Maths et Français

La récréation des élèves se fait entre 11h et 11h30.

Récit de salariés :

Nous avons interrogé le professeur d’art :

-         Quel sont vos formations ?

J’ai été formée à l’école des beaux arts où j’ai eu mon diplôme.

-         Combien de temps mettez-vous pour venir à l’école ?

5 minutes à pied.

-  Depuis combien de temps travailler vous à l’institut égyptien ?

Depuis 4ans

-         Et vous avez des perspectives professionnelles ?

Je souhaiterais évoluer, devenir un professeur de 2ème cycle dans l’école.

-         Quel sont les plus et les moins de votre travail ?

Je ne trouve pas de moins.

Le plus c’est le contact avec les enfants, le fait de rassembler des idées avec eux.

-         Quel est le salaire moyen d’un professeur ?

Entre 2 300 DH et 2 700 DH (entre 230 et 270 euros)

Récit d’un usager :

Nous avons interrogé AYA une élève de dernière année

-         En quelle classe es-tu ?

En 6ème année de primaire.

-         Quel âge a tu ?

J’ai 12 ans

-         Depuis quand es-tu dans cette école ?

Depuis mes 7ans.

-         Tu habites loin ?

Non juste à côté je viens a pieds le matin je mets à peu près 15 minutes à venir.

-         Quel sont tes horaires ?

De 8h du matin à 14h l’après-midi.

-         A quelle heure manges-tu le repas du midi ?

A 11 heures.

-         Que fais tu une fois a la maison ?

J’aide ma mère, ensuite je fais une sieste et je fais mes devoirs.

-         L’école te plaît ?

Oui beaucoup.

-         Étais-tu à l’école pour les vacances ?

Oui

-         Où iras-tu à l’école l’année prochaine ?

Au collège situé juste à côté de l’institut égyptien.

-         As-tu des frères/sœurs à l’école ici ?

Oui un petit frère, Nizar.

Les activités auxquelles on a participé :

Nous avons effectué les cours de Français auprès des moyennes et des grandes sections, nous avons pu assister au cours d’art et de mathématique avec les primaires, nous avons également aidé le professeur de sport lors de son cours avec des primaires.

Nous avons peint sur les murs de l’école avec le professeur d’art afin de rendre l’école plus colorée, et pour faire passer un message.

Et durant les vacances nous avons fait de l’animation auprès des élèves de l’école.

Analyse des implications :

Nous aurions souhaité être plus impliqués dans les activités de stage mais il y avait que très peu de travail à nous donner à faire. Nous sommes restées durant la 1^ère semaine plus dans l’observation.

Durant les vacances nous avons beaucoup aimé travailler et préparer les activités pour les enfants car nous étions toujours actifs et les enfants étaient contents de leurs journées.

Les différences avec le vécu en France :

Dès le 1^er jour nous avons remarqué les différences avec les écoles françaises.

Tout d’abord le rythme très lent des cours en maternelle, les enfants passent en moyenne 15 jours à travailler une lettre de l’alphabet. Les enfants ont le droit de quitter la classe sans prévenir la maitresse (ou très rarement) pour aller aux toilettes ou en récréation. Ils ont également le droit de manger au moment qu’ils le souhaitent dans la journée.

Pendant la récréation les élèves de l’établissement ont le droit de sortir pour acheter de la nourriture à la superette proche.

Les enfants sont très affectifs et câlins avec le personnel de l’école il n’est pas rare de voir un professeur faire la bise aux élèves.

Pour eux, offrir des cadeaux est tout à fait normal, c’est pourquoi lorsqu’une élève a souhaité nous offrir une montre le directeur n’a pas compris pourquoi nous refusions.

Les punitions écrites ne sont pas présentes à l’école égyptienne car cette méthode ne fonctionnait pas.

Les horaires sont également différents des nôtres, 8h-14h toute la semaine sauf le vendredi 8h-12h.

Les classes sont surchargées avec 30- 40 élèves dans des petites classes. Les maternelles n’ont pas le même matériel que dans les écoles françaises, pas de coin jeu, peinture, décoration colorée. Les enfants n’ont que leurs tables d’écolier et n’ont pas de crayons de couleurs ou de crayons feutres.

Les filles et les garçons sont bien souvent séparés (cours de sport, pour se ranger…).

Et il y a un transport scolaire qui va chercher et qui ramène les élèves devant leur domicile.

Malgré toutes ces différences nous avons été très surprises car les enfants parlent très bien français mais également anglais ils sont très bien élevés et nous n’avons pas eu affaire à des problèmes de comportement comme on peut en voir dans les écoles de France alors que nous sommes situés dans un quartier difficile de Salé.